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La confession 1 : les confidences du Père Antoine



Description ajoutée par marie-nel 2018-04-05T17:25:33+02:00

Résumé

Etes-vous prêt(e)s à entrer dans la peau d’un curé de campagne ?

Avec « La confession I » vous serez amené(e) à vous poser des questions.

La mère d’Antoine meurt en lui donnant naissance.

Dès lors, son père, mineur, n’aura de cesse d’accuser Antoine de la mort de sa mère, d’accuser les hommes d’être mauvais et la société d’être pourrie. Il se mettra à boire et à battre son fils, sans vergogne.

Antoine a grandi dans ce contexte. Il aime pourtant ce père haineux. Il défend son honneur quand les autres enfants l’insultent dans la cour de l’école « Tu es le fils du soulaud ! ». Antoine a une grande âme bafouée.

Comme son père, il aura une répulsion pour ses semblables, cependant il ne pourra pas faire autrement que d’entrer dans les Ordres pour expier les péchés de son père et le sien !

Vous verrez, au fil d’un roman sans concession, la progression intellectuelle d’un homme aigri mais plein d’humour, devenir un curé de campagne.

A l'occasion de ses 75 ans, un évènement extraordinaire qui aurait pu être néfaste, sera pour lui un formidable tremplin qui va lui permettre de voir la vie de façon très différente.

En effet, au confessionnal quelqu’un lui annonce qu’il va devoir le tuer !

Ce roman n’est pas un roman ordinaire, ce n’est pas un polar. Il vous amène à réfléchir sur la condition d’un homme que vous avez peut-être croisé, un être qui ne croyait pas en son destin et qui, pourtant, finit par l’accomplir.

Le père Antoine, vulgaire et désabusé, deviendra au fil de votre lecture, attachant et aimant.

Henri Lacombe sort des sentiers battus pour vous présenter un roman atypique, drôle, poignant et passionnant.

Nouvelle Description

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Classement en biblio - 2 lecteurs

extrait

Chapitre I

« A la tienne, Antoine ! » Seul devant mon verre de vin, je fête mes soixante-quinze balais. Quand je pense que voilà maintenant cinquante-trois ans, jour pour jour, que je suis entré dans les Ordres. Plus d’un demi-siècle au service de Notre-Seigneur.

Je me suis levé ce matin avec l’idée dans la tête que cette journée ne serait pas comme d’habitude. Je ne sais pas pourquoi, mais rien ne se passe comme je veux. Sophie, mon aide ménagère m’a laissé un message sur mon répondeur pour m’informer qu’elle ne pourrait pas venir « prise d’une mauvaise grippe » me disait-elle.

Ensuite, le chauffe-eau qui me lâche alors que je suis sous ma douche, plein de mousse. Je ne suis pas du genre à me plaindre, mais là vous avouerez, je me suis laissé aller à lancer des injures. Il faudra que j’en demande pardon à Notre-Seigneur cet après-midi.

C’est peut-être pour me punir d’avoir blasphémé plusieurs fois, qu’en enfilant mon pantalon, j’ai perdu l’équilibre et que je me suis retrouvé par terre, la cheville endolorie. A mon âge, je n’ai plus la résistance d’un gamin !

C’est donc clopin-clopant que j’ai pris la direction de la cuisine pour préparer mon café. Il m’en restait d’hier, alors j’ai voulu le faire chauffer et comme je souffrais trop, je suis allé me mettre de la pommade. C’est un bon produit, il agit vite, la douleur cesse en quelques minutes. Que c’est agréable de ne plus avoir mal !

Dans la cuisine, un bruit étrange m’interpelle, je me lève avec la plus grande prudence pour ne pas me blesser à nouveau, quand je me rends compte que mon café bout tant et plus ! « Café bouillu… café foutu ! » Une nouvelle fois, je me laisse aller à jurer. Je m’assois sur la chaise, devant ma tasse vide, je prends ma tête dans mes mains et je me demande pourquoi aujourd’hui tout va de travers, le jour de mon anniversaire !

La tasse devient donc un verre et le café du vin. Devant tant d’adversité, je ne peux cependant pas m’empêcher de sourire « Moi, petit curé de campagne, je transforme le café en vin, quelle ironie ! » Il est neuf heures du matin et je m’enfile de l’alcool, je peux me le permettre, ce jour est quand même spécial.

Je vide en une fois le jus de la treille, sans me poser de question. Il est âpre, acide et mauvais. « Bon anniversaire, Antoine ! » Je me le répète comme si tout se passait bien. « Allez, un autre verre, il faut bien achever cette bouteille, et on n’en parlera plus ! »

Je n’ai pas l’habitude de boire. Non, juste un petit alcool le dimanche quand j’ai fini de dire la messe. Rien de bien méchant. Mais aujourd’hui, je sens que je vais en avoir besoin. J’embrasse du regard la cuisine qui est mon univers depuis tant d’années. Ces meubles vieillots, cette table bancale en bois qui a fait son temps… et ces chaises, qu’elles sont moches, ces chaises, sales et usées ! Comme moi. Non que je sois sale, je sors de ma douche. Tiens, il faut que je pense à appeler le père Lucien, le plombier, il va falloir qu’il fasse un nouveau miracle avec ma chaudière. Je ne peux pas me permettre de la changer. La semaine dernière, mon Ami 6 m’a lâché elle aussi, elle avait plus de trente ans. Je l’avais trouvée chez le vieil Emile.

Je m’en souviens comme si c’était hier. « Toine, me dit-il, tu me donnes l’extrême onction et moi je te donne Berthe. » Sacré Emile, il était allongé dans son lit, prêt à succomber sous le poids des ans, qu’il pensait encore à moi. Il m’a pris par le col et il a continué « Tu m’entends Toine, je te donne Berthe, tu sais, ma vieille caisse. Elle te sera utile à la place de ton vélo pourri. » Le simple fait de parler de ma bécane rouillée et gémissante, il s’était mis à rire. Son rire se transforma vite en toux. Deux minutes plus tard, il était mort. Emile, mon ami. Tiens, je bois à ta santé ! Seulement la bouteille est vide. Alors je me contenterai de penser à toi, à ta gentillesse.

Oui, la vieille guimbarde, qu’elle était solide ! Elle m’a bien servi en effet, Emile. La semaine dernière, elle n’a pas voulu démarrer. Berthe est morte, elle aussi. C’est normal à son âge !

C’est pourquoi j’ai rassemblé mes maigres économies pour acheter une 4L, c’est bien une 4L. Elle devra tenir au moins vingt ans…

Qu’est-ce que je raconte, moi, dans vingt ans je fêterai mes quatre-vingt-quinze ans. Est-ce que je conduirai encore à cet âge-là ?

Sur la table, mon téléphone à clapet vibre sous l’effet de la sonnerie. Le son me tire de mes rêveries.

« Inconnu » C’est tout ce qui est inscrit en guise d’appelant. Je soulève la partie mobile pour écouter ce que cet inconnu veut me dire.

Une voix d’homme enroué, non de femme qui a trop fumé, en fait je n’en sais rien, m’interpelle « Père Antoine, c’est vous ? » Qui voulez-vous que ça soit, c’est mon téléphone, me dis-je. « Oui, bien sûr » je réponds aimablement.

A l’autre bout du fil, si j’ose dire, l’individu se tait, il semble hésiter. Alors je l’incite à parler « Je peux vous être utile à quelque chose ? »

Mon interlocuteur se racle la gorge. « Oui, je dois me confesser ». Comme sa demande fait partie de mes fonctions, je lui confirme que je peux faire ça pour lui, ou pour elle. Je tente de lui faire dire son prénom, mais l’inconnu reste une voix asexuée, une voix sans visage.

Le vin commence à faire son effet et ma cheville me rappelle à l’ordre. Mon interlocuteur se décide enfin à me parler « Au confessionnal, dans une heure précisément. Je vous y attendrai. Je compte sur vous mon père, c’est très important ».

Plus rien, le vide… il ou elle a raccroché. Mais bon sang, quelle journée !

Je referme le clapet, je regarde les restes de ma beuverie et je pars dans ma chambre mettre un bandage sur ma cheville qui ne va pas très bien.

En jetant un œil à la pendule au-dessus de mon lit, je constate qu’il est neuf heures vingt. J’ai le temps. La bande serrée, j’enfile ma soutane et me voilà fin prêt à écouter les aveux de cette personne qui ne s’est même pas présentée.

Que les gens sont bizarres parfois.

Avant de sortir, je prends la canne qui m’a servie à plusieurs reprises. Je traverse la rue déserte pour me rendre à mon église. Autour de moi il n’y pas âme qui vive. Le vieux Félix, assis par terre, me regarde de ses yeux mouillés. Il est noir et blanc, d’où son nom. J’oubliais, mais vous l’aviez compris, Félix est un chat. Dans la Maison de Dieu, nous sommes seuls, le Seigneur et moi. Je le salue en passant devant la croix, je n’ose pas lui parler de mes tourments de ce matin, ça ne l’intéresserait pas. D’ailleurs, je sais qu’il est au courant de tout.

A ma gauche, le confessionnal en bois m’attend. J’ouvre la porte centrale qui couine un peu, je m’assois le plus confortablement. Il n’est pas l’heure, je suis toujours en avance. Je souris, mon interlocuteur de tout à l’heure sera surpris de me voir déjà là !

De l’autre côté de la grille, à ma gauche, j’entends un bruissement. Je soulève le rideau qui nous sépare, l’ombre du visiteur et moi. Je perds contenance, il ou elle est arrivé(e).

« Mon père, j’ai un aveu à vous faire, couvert par le secret de la confession.

- Bien sûr mon enfant. » Je n’ose pas dire mon fils ou ma fille, dans le doute.

« Pardonnez-moi, mais je dois vous tuer mon père. »

Alors là, je suis stupéfait. Nous n’avons pas prononcé beaucoup de paroles. J’ai du mal à saisir ce qui vient de m’être révélé. Il me faut quelques instants pour comprendre. A côté de moi, j’ai un malade qui m’a dit qu’il va me donner la mort !

J’ai la tête qui tourne, je soulève un peu plus le rideau pour tenter de voir le visage de l’inconnu qui me menace quand je m’aperçois qu’il n’y a plus personne. Mes oreilles bourdonnent. Je pousse doucement la porte et glisse un œil. Déjà loin, une silhouette dans une cape, la tête encapuchonnée file vers la sortie.

Est-ce la stupeur, l’angoisse ou la bêtise, je ne sais pas, mais je n’ai pas l’idée de la suivre. Cet inconnu qui s’enfuit vient d’annoncer ma mort prochaine !

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Commentaires récents

Or

Valérie Dautherives (Facebook)

30 mars

Je viens, par la présente, me confesser sur « la confession I »

A la fois touchant et émouvant, quelquefois surprenant et attendrissant et constamment humain et attachant ! Je me suis laissée porter par le personnage du père Antoine, parfois déroutant et un brin cynique mais qui, au fond de lui, aime ses fidèles... et les autres. Ses attitudes et ses réflexions nous ramènent à notre propre façon d‘être. C’est une très belle aventure contée avec des mots justes, simples et pesés. Une écriture comme je l’aime et qui me touche ! Pour finir, je dirais que ce livre me laissera une trace dans le cœur et ça me plaît “: Bravo cher Henri et continue d'écrire avec ta tête et ton cœur pour notre plus grand plaisir et le tien !

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Nelly Topscher (Facebook)

Je viens de finir ”La confession" d'Henri.J'ai passé 2h de lecture à sourire,a être happée par cette histoire de curé pas collés les autres.L'humour omniprésent est vraiment très agréable, sans pour autant faire oublier les drames vécus par certains personnages. Bravo Henri pour ta plume envolée qui m'a transportée dans ce village, près du père Antoine.

Le texte très aéré dans sa présentation se lit tout seul.

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Maria Ruiz (Facebook)

La confession, un titre qui m’a fortement interpellé. Cette mise à nu devant l’autre n’est pas un acte ordinaire. C’est un acte solitaire qui demande bien du courage, une force de s’avouer ses propres faiblesses avant même de l’avouer à l’autre...

On se sent seuls bien qu’entourés. Nous aimerions tous être entendus, être compris, sans être jugés avec l’espoir que quelqu’un pansera nos blessures...Des êtres en manque d’amour que nous sommes continuellement...Un curé de campagne qui reçoit comme confession sa mise à mort par un inconnu, et voilà que je tourne fiévreusement les pages pour connaître la suite. Je ne fus guère déçue, une belle leçon d’amour, d’humilité, de compassion envers soi-même et son prochain. Les personnages paraissent si réels, si proches…Je les observe, je les écoute, je les vois se mouvoir dans l’espace-temps. Je referme le livre et j’éprouve de suite une nostalgie. C’est magique, je n’ai pas envie que ça se termine. Merci l’ami !

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Marie Nel (Facebook)

Mon Avis :

Je finis ce roman et je suis encore sous son charme. Henri Lacombe a crée un très beau personnage qui fait de son mieux avec les gens qu’il côtoie.

Ce personnage c'est le Père Antoine, curé d‘une bourgade, une forte personnalité, jurer ne le dérange pas du tout, se moquer gentiment des noms des gens non plus. C'est un sacré phénomène et il a toute sa place dans le village. Lorsqu'il reçoit des menaces de mort, il ne comprend pas qui peut Il en vouloir et surtout pourquoi.

Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, on apprend que derrière ce personnage jovial se cache un enfant blessé, battu par son père. Et qu'il est devenu prêtre à cause d'un incident pourtant compréhensible.

Les personnes qui entourent le père Antoire, sa femme de ménage Sophie ou Suzette, cette jeune fille secrètement amoureuse du prêtre, un peu simplette mais très gentille et dévouée, sont très importants dans la vie du curé, qui rend bien des services à ses ouailles. On le découvre d’une grande humanité et d’une grande compassion.

Henri Lacombe a ce style d'écrire qui nous fait oublier que l'on lit une histoire, il la rend tellement réaliste qu’on a l’impression d'en faire partie. La lecture est fluide, légère, les émotions sont bien retranscrites, on vit avec le Père Antoine.

Le final m'a blufiée, je ne m'attendais pas à cela, l‘auteur m'a beaucoup surprise. Je ne peux en dire plus, c‘est un pire pour un bien. J'ai en tout cas été ravie de retrouver la plume d'Henri Lacombe et découvrir ce Père Antoine à qui tout le monde confesse quelque chose tellement il est à l'écoute des autres. Un très beau personnage touchant et émouvant.

Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman, c'est une jolie parenthèse à la vie de tous les jours.

Un grand merci à Henri Lacombe de m'avoir permis de rencontrer le Père Antoine le temps d‘une histoire.

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Sarah Auger (Facebook)

Un grand merci à Henri Lacombe pour cette belle histoire.

Dès les premières pages, j'ai la sensation que ce curé de campagne diffère de ce qu'il devrait être. Ses actions et pensées s'avèrent souvent en accord avec ce qu'on imagine de la part d'un homme d‘Êglise.

Il ne correspond pas vraiment à la représentation que je me fais de ce type de personnage. L’empathie et la compassion qu‘on attend de ces hommes laissent souvent place au cynisme et à l'ironie et m’amènent par moment un sourire au bord des lèvres. On sent qu‘il aimerait faire mieux, mais c'est comme si quelque chose le retenait.

En façade, il se montre courtois, mais n‘en pense pas moins. Si certains hommes ne mâchent pas leurs mots, notre bon curé lui ne mâche pas ses pensées.

Son enfance malheureuse l'a marquée et le poursuit encore aujourd'hui.

Son choix a un lien avec son père, bien plus même que je ne le croyais au début de l'histoire. Cela ne ressemble pas vraiment à une vocation en fait.

Arrivé dans ses fonctions pour de mauvaises raisons, plus on le découvre et plus on se rend compte qu'il n'a pas toujours suivi le droit chemin.

Aigri, triste, en colère et même résolument tourné vers son douloureux passé on a envie de lui demander de se retourner pour aller de l’avant. Après tout, un curé de campagne est avant tout un homme. Pourquoi devrait-il en tout temps et en tout lieu se montrer meilleur que les autres, plus bienveillant ? Au-delà de son rôle de guide, il n'en reste pas moins humain, avec ses forces et ses faiblesses. C‘est bien un homme comme les autres quoiqu'on en pense.

Être investi d'une mission divine ne le rend pas différent. Il fait des choix, pas toujours bons, à ses humeurs, des personnes qu'il aime et certaines pas. Abîmé par la vie au même titre que tout le monde, il doit lui aussi faire avec ce qu'il est et avec les failles qu‘il se trimbale. Dans la première partie, j'arrive à sentir une certaine tension qui entoure ce personnage central.

Le père Antoine ressent une telle peur qu'il en devienne presque parano. Son imagination s'emballe, il voit où entend des choses qui ne sont pas. Ce curé cache quelque chose. Qui peut bien vouloir du mal à un saint homme ?

Après tout, tout curé et âgé qu'il est, pourquoi personne n'aurait le droit de nourrir de rancœur à son encontre ?

Henri nous fait vivre un huis clos dans la tête de son personnage et la pression monte avec les interprétations et révélations de ce dernier. Je me laisse prendre au jeu et pars moi aussi à la recherche de suspects potentiels.

Alors qui peut bien vouloir I'éliminer et surtout, pour quelle raison ? Craindre pour sa sécurité change une personne ou peut-être nous montre ce qu'il est vraiment au fond de lui. C’est intéressant cette peur de la mort pour un homme de Dieu qui défend la vie éternelle, qui nous assure qu'elle est meilleure après, qu'il faut la mériter ici-bas.

N'est-il pas convaincu lui-même de ce qu'il prêche chaque jour ? Croire en Dieu est-ce suffisant pour ne pas craindre sa propre fin ?

Apparemment non.

Je suppose que ce n'est qu’au moment de se confronter à ce risque qu'on peut vraiment connaître notre véritable réaction, comme pour beaucoup d'autres choses en fait. Tant qu’on n'est pas face à un problème, on peut toujours supposer qu'on aura l'attitude qui convient.

Peut-on espérer de cet homme qu'il change, qu'il trouve une certaine forme de rédemption ? Va-t-il prendre conscience du rôle qui devrait être le sien et trouve enfin sa voie pour s'y investir ?

Après tout, comme dit le proverbe : « à chaque chose malheur est bon. >>

Alors ce Curé entendra-t-il le message ?

Peut-il découvrir ses ouailles de façon plus authentique et prendre finalement plaisir à assumer ses responsabilités ?

N'oublions pas que la vie sait se rappeler à nous sans crier gare, donc mieux vaut ne pas laisser passer sa chance car « Les voies du seigneur sont impénétrables. »

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Sandrine Gambi Labatut (Facebook)

31 mars,

La confession 1:

”Un bon livre est un livre qui fait oublier au lecteur qu‘il est en train de lire " .

Cette citation est le reflet parfait de ce que j'ai ressenti en me plongeant dans la confession 1.

J'ai été happée par le père Antoine qui m'a conduit directement, parie ne sais quelle magie , de mon fauteuil à son presbytère.

J'étais dans chaque pièce où il se trouvait, je l'accompagnais dans chacun de ses déplacements. J'ai souris avec lui. J'ai eu mal avec lui. J'ai eu la sensation d'être son double invisible.

Je n'ai pas lu son histoire, je l'ai vécue.

C'est là , sans aucun doute, Henri Lacombe Auteur, le trait d’une plume talentueuse...

J’attends la suite avec impatience !

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Joëlle Marchal - Facebook

« LA CONFESSION l »

(Les confidences du Père Antoine)

Henri LACOMBE

NDB EDITIONS

2017

208 pages

Présentation

Etes-vous prêt(e)s à entrer dans la peau d'un curé de campagne ? Avec << La confession l » vous serez amené(e) à vous poser des questions.

La mère d’Antoine meurt en lui donnant naissance.

Dès lors, son père, mineur, n'aura de cesse d'accuser Antoine de la mort de sa mère, d'accuser les hommes d'être mauvais et la société d'être pourrie. Il se mettra à boire et à battre son fils, sans vergogne.

Antoine a grandi dans ce contexte. Il aime pourtant ce père haineux. Il défend son honneur quand les autres enfants l'insultent dans la cour de l’école « Tu es le fils du soûlaud ! ». Antoine a une grande âme bafouée.

Comme son père, il aura une répulsion pour ses semblables, cependant il ne pourra pas faire autrement que d'entrer dans les Ordres pour expier les péchés de son père et le sien !

Vous verrez, au fil d'un roman sans concession, la progression intellectuelle d‘un homme aigri mais plein d’humour, devenir un curé de campagne.

A l‘occasion de ses 75 ans, un événement extraordinaire qui aurait pu être néfaste, sera pour lui un formidable tremplin qui va lui permettre de voir la vie de façon très différente.

En effet, au confessionnal quelqu'un lui annonce qu'il va devoir le tuer!

Ce roman n'est pas un roman ordinaire, ce n'est pas un polar. Il vous amène à

réfléchir sur la condition d’un homme que vous avez peut—être croisé, un être qui ne croyait pas en son destin et qui, pourtant, finit par l'accomplir.

Le père Antoine, vulgaire et désabusé, deviendra au fil de votre lecture, attachant et aimant.

Henri Lacombe sort des sentiers battus pour vous présenter un roman atypique, drôle, poignant et passionnant.

Mon avis

Je viens de lire « La confession l », roman d'Henri LACOMBE, auteur dont j'ai découvert la plume fluide et légère lors de la lecture du « Voyage d'Antonin », très beau roman que j'avais beaucoup aimé.

Henri LACOMBE nous fait découvrir le Père Antoine, curé de campagne extrêmement touchant et humain, au franc parler certes mais auquel l'on ne peut que s'attacher tant on a l'impression de le connaître ! Quant à l'entourage du curé : Suzette paroissienne assidue et très dévouée mais aussi Sophie, son aide—ménagère sont des personnages émouvants et tellement vrais.

J'ai vraiment ADORE ce livre tendre, drôle et triste à la fois, que j’ai lu d’une traite et refermé à regrets, les yeux humides mais avec l'espoir de bientôt en connaître la suite...

Merci Henri LACOMBE pour cet excellent moment de lecture.

leslecturesdecerise74.over—blog.com

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A. Anceschi (Facebook)

Un grand merci à Henri Lacombe de m’avoir permis de lire son dernier roman, « La Confession I ».

Le décor de cette histoire est très habilement planté, au point que dès les premières pages, je me suis inconsciemment laissé happer dans « le petit monde » du personnage principal, un prêtre que l'on rêverait de connaître, d'avoir même comme meilleur ami. Et cet atypique curé de campagne n'est pas le seul à être aussi attachant. La personnalité de chaque personnage est truculente à souhait. Chacun a son passé, plus ou moins joyeux, mais tous ont la même quête : l'amour. Quant à la plume d'Henri, elle est légère, simple mais très efficace, emplie d'un humour qui touche en plein cœur. À la fin du roman, je dois avouer que je me suis senti quelque peu frustré, car j'en aurais aimé bien davantage, ou du moins un peu plus avant le mot « fin ». Ce qui est très bon signe, et qui me pousse à écrire que ce roman est une franche réussite, c’est que quelques jours après les avoir quittés, le père Antoine et son amie Suzette sont, avec douce nostalgie, encore bien présents dans mes pensées".

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Diamant

Je finis ce roman et je suis encore sous son charme. Henri Lacombe a crée un très beau personnage qui fait de son mieux avec les gens qu'il côtoie.

Ce personnage c'est le Père Antoine, curé d'une bourgade, une forte personnalité, jurer ne le dérange pas du tout, se moquer gentiment des noms des gens non plus. C'est un sacré phénomène et il a toute sa place dans le village. Lorsqu'il reçoit des menaces de mort, il ne comprend pas qui peut li en vouloir et surtout pourquoi.

Au fur et à mesure de l'avancée de l'histoire, on apprend que derrière ce personnage jovial se cache un enfant blessé, battu par son père. Et qu'il est devenu prêtre à cause d'un incident pourtant compréhensible.

Les personnes qui entourent le père Antoire, sa femme de ménage Sophie ou Suzette, cette jeune fille secrètement amoureuse du prêtre, un peu simplette mais très gentille et dévouée, sont très importants dans la vie du curé, qui rend bien des services à ses ouailles. On le découvre d'une grande humanité et d'une grande compassion.

Henri Lacombe a ce style d'écrire qui nous fait oublier que l'on lit une histoire, il la rend tellement réaliste qu'on a l'impression d'en faire partie. La lecture est fluide, légère, les émotions sont bien retranscrites, on vit avec le Père Antoine.

Le final m'a bluffée, je ne m'attendais pas à cela, l'auteur m'a beaucoup surprise. Je ne peux en dire plus, c'est un pire pour un bien. J'ai en tout cas été ravie de retrouver la plume d'Henri Lacombe et découvrir ce Père Antoine à qui tout le monde confesse quelque chose tellement il est à l'écoute des autres. Un très beau personnage touchant et émouvant.

Je ne peux que vous recommander la lecture de ce roman, c'est une jolie parenthèse à la vie de tous les jours.

Un grand merci à Henri Lacombe de m'avoir permis de rencontrer le Père Antoine le temps d'une histoire.

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